Sans instrument, il est impossible de savoir si on monte vraiment ou si l’on descend moins !
Nos capteurs sensoriels sont relatifs et pas absolus, contrairement aux instruments de vol.
Loin du relief, même le meilleur pilote au monde peut se mettre à enrouler dans une masse d’air descendante.
Pour voler avec efficacité, on ne peut absolument pas se passer d’un indicateur de taux de chute et donc de vraie montée !
Un indicateur visuel requiert de se distraire du pilotage, mais c’est indispensable si l’on a des problèmes d’audition. C’est aussi utile de connaître le potentiel du jour afin de choisir les bons thermiques.
Une indication sonore est la plus efficace manière d’être informé constamment en temps réel sur son taux de montée ou de descente.
Les variations de hauteur du son et de fréquence de bips renseignent sur d’infimes changements, ce qui aide à exploiter les plus faibles ascendances qui souvent mènent à de plus puissantes…
Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Ovide
Quel premier instrument acheter ?
Je conseille de s’équiper d’un petit vario sonore (environ CHF 100.-) dès les premiers grands vols.
Par la suite, même si on s’équipe d’un instrument plus complet (avec GPS, Flarm…), ce premier vario fera alors office d’instrument de secours et de vario léger pour le marche et vol et les voyages !
Si l’instrument est alimenté par une cellule solaire, il n’y aura pas besoin de s’inquiéter de l’état de la batterie, ce qui est bien avantageux pour un vario de secours !